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Ads for Sweeps on 2024-11-23

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2,515,157	/src/Template/Ads/index.ctp (line 281) '{"alias":2514627}'	No	2024-11-23 18:27	active	1912		🚨 #GIVEAWAY 🚨 RANCHO NUEVO EN TU POSADA 🪅 🌲 🎅🏻 🤠 ¡Participa para llevarte 1 hora de la mejor música norteña a tu posada totalmente GRATIS! 🎶 ✅ Sigue nuestra página y reacciona a esta publicación. ✅ Etiqueta a 3 personas en esta publicación. ✅ Comparte esta publicación en modo público. El ganador se dará a conocer el día Viernes 29 de Noviembre. ¡Suerte! 🫶🏻 Promoción sólo válida para Cd. Miguel Alemán, Tam. El premio NO es transferible o negociable. El grupo definirá en común acuerdo la fecha y hora según a la disponibilidad de la agenda. El ganador deberá contar con un lugar adecuado y con las condiciones para realizar el evento.	MESSAGE_PAGE		Grupo Rancho Nuevo	https://www.facebook.com/ranchonuevogrupo/	1,000	1969-12-31 18:00	Send message		IMAGE			1969-12-31 18:00	https://scontent-iad3-2.xx.fbcdn.net/v/t39.35426-6/467400102_1123902026003424_8311095235517553632_n.jpg?stp=dst-jpg_s60x60_tt6&_nc_cat=106&ccb=1-7&_nc_sid=c53f8f&_nc_ohc=QJaHwemWMf4Q7kNvgHY74VB&_nc_zt=14&_nc_ht=scontent-iad3-2.xx&_nc_gid=AHTBW00g4JyPMAfqV7aAuvb&oh=00_AYDHoZC5x2GtVZwRGbMtrnhKmkEIFo5tx0MkUdpcXIy93g&oe=674846A8	PERSON_PROFILE	0	Grupo Rancho Nuevo	1969-12-31 18:00	View Edit Delete
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A déclaré l'imposante femme, dont le regard était chargé de dédain et d'un froid glacial et l'élégance vestimentaire contrastait fortement avec la dureté de ses propos, devant Madisyn Chapman. « Maman, je t'en prie, c'était un accident. J'ai perdu pied et j'ai dévalé les escaliers toute seule. Madisyn n'a rien à voir là-dedans », a déclaré une jeune fille assise dans le canapé. Ressemblant physiquement à la femme en face d'elle, elle les yeux pleins de larmes. Une demi-heure plus tôt, Jenna Chapman, la fille biologique des Chapman, avait fait une chute dans l'escalier. Madisyn était alors seule à l'étage supérieur. Tout le monde pensait que Madisyn avait poussé Jenna... Maintenant, les regards que les Chapman lançaient à Madisyn étaient remplis de dégoût et de venin, un contraste frappant avec leur attitude une semaine auparavant, lorsqu'ils avaient professé devant les journalistes leur réticence à se séparer d'elle. Madisyn a baissé les yeux vers le sol, une ombre fugace d'ironie traversant son regard. Autrefois, Madisyn était la seule fille des Chapman. Même si elle n'avait jamais bénéficié du favoritisme de ses parents, elle ne manquait de rien, ses besoins essentiels étant toujours satisfaits. Mais la façade avait volé en éclats lorsque Jeffry Chapman, qu'elle connaissait comme son père, avait été victime d'un grave accident qui avait nécessité une transfusion s*nguine urgente. Les analyses suivantes avaient révélé que Madisyn n'était pas son enfant biologique. Jeffry avait ensuite fait appel à son vaste réseau pour retrouver sa véritable fille, Jenna. La famille Chapman était une famille prestigieuse dans la ville de Gemond, et les nouvelles de ce genre s'étaient naturellement répandues rapidement. Pour gérer l'opinion publique et préserver leur réputation, ils avaient déclaré un engagement inébranlable envers Madisyn, la fille qu'ils avaient élevée, affirmant leur intention de la traiter comme leur propre fille pendant un certain temps avant qu'elle ne retourne dans sa famille biologique. Cependant, derrière les portes closes, leurs plans étaient radicalement différents. Une fois le regard du public détourné, ils avaient l'intention de renvoyer discrètement Madisyn. À l'arrivée de Jenna, la famille Chapman avait reproché à Madisyn les années de galère de Jenna, reléguant Madisyn de sa chambre à un simple espace de rangement, diminuant ainsi considérablement son statut. Elle était chargée de tâches subalternes, son statut étant bien inférieur à celui des domestiques. Jenna, elle, voulait toujours que Madisyn s'en aille. Elle avait monté plusieurs plans contre Madisyn, mais ses parents fermaient les yeux, leur mépris pour Madisyn étant à peine voilé. Ces tribulations ont ôté à Madisyn toute illusion sur cette famille hypocrite et l'ont poussée à affronter les injustices qui lui étaient imposées. Alors que les tensions atteignaient leur paroxysme, elle a fait face à Jenna, d'une voix résolue : « Je vais partir, mais pas avant d'avoir remis les pendules à l'heure. Je refuse d'endosser tes malversations plus longtemps, Jenna! » Le calme de Jenna a vacillé sous l'intensité du regard glacial de Madisyn, son corps tremblant légèrement. S'agissait-il de la même Madisyn que celle qui s'était pliée à toutes les avanies ? Une lueur sombre s'est reflétée dans les yeux de Jenna. Elle était l'héritière légitime des biens de la famille Chapman, pas cette usurpatrice, Madisyn, qui vivait dans un luxe immérité. Elle devait côute que coûte chasser cet imposteur! « Madisyn, j'ai aucune idée de ce que tu racontes! » La voix de Jenna était empreinte d'une confusion feinte. « Depuis que j'ai repris ma place, que j'ai reçu l'affection qui m'était due par nos parents, j'ai senti ton mécontentement. Malgré tes actions, je suis restée tolérante. Mais pour mes jambes... Comment pourrais-tu?La danse est ma passion et l'expression de mon âme. Si j'avais su que tu convoitais si désespérément la place au concours national, je ne l'aurais pas disputée. » Son insinuation était très claire que Madisyn l'avait sabotée par jalousie. Le regard de la mère de Jenna, Phyllis Chapman, s'est durci aux paroles de sa fille biologique, sa voix étant empreinte de dédain. « Jenna, tu possèdes un talent remarquable que Madisyn ne pourra jamais égaler. Cette place en compétition te revenait de droit. Et toi, Madisyn! » Elle s'est retournée brusquement vers Madisyn et a ajouté : « Fais tes valises et pars immédiatement! » L'expression habituellement sombre de Madisyn n'a fait qu'attiser son mépris. Pendant ce temps, Jenna, toujours docile et talentueuse, brillait de mille feux dans ses yeux ; c'était une véritable Chapman. Au milieu de ce drame, Jeffry a finalement rompu le silence, la voix lourde de déception. « Madisyn, notre accord était de te garder jusqu'à ce que les regards du public s'apaisent, mais nous voilà confrontés à ton profond ressentiment envers Jenna. Nous n'avons pas d'autre choix que de te rendre à ta vraie famille aujourd'hui. » Les yeux de Jenna ont brillé d'une lueur triomphante lorsque son père a annoncé le départ imminent de Madisyn. En revanche, le visage de cette dernière est resté un masque indéchiffrable tandis qu'elle montait les escaliers pour rassembler ses affaires. La longue durée de Madisyn à l'étage supérieur inquiétait Jenna. « Et si elle essayait de tout emporter avec elle?» Après tout, tout ce qui avait de la valeur dans la maison lui revenait de droit ; comment pouvait-elle permettre à une imposture de partir avec une partie de ses richesses? Madisyn a fini par réapparaître, descendant lentement l'escalier, ses mouvements étant délibérés. Elle transportait un petit sac noir sans prétention. Lorsque son regard a balayé froidement le salon, il a suffisamment troublé Jeffry pour qu'il détourne les yeux. Les sourcils de Phyllis se sont froncés à la vue du bagage minimal de Madisyn. « C'est tout ce que tu veux emporter?Qu'y a-t-il là-dedans?Montre-moi », a-t-elle demandé, le ton suspicieux. Jeffry a levé la main pour mettre fin à l'interrogatoire de sa femme. « Laisse-la tranquille. » Il s'agissait sans doute de la carte bancaire qu'il lui avait donnée et sur laquelle il ne restait qu'une centaine de milliers de dollars. Sans se laisser déconcerter, Madisyn a posé son sac sur la table, l'air stoïque. « Inspecte-le si tu veux. » Phyllis, incapable de masquer sa méfiance, s'est moquée. « Elle a peut-être emporté quelque chose de précieux », a-t-elle marmonné en ouvrant le sac. En jetant un coup d'œil à l'intérieur, elle n'a trouvé qu'un carnet, quelques graines et une petite somme d'argent, loin des objets de valeur qu'elle craignait. Phyllis, le visage rougi par l'embarras de son accusation sans fondement, s'est redressée. « Je vais laisser le chauffeur t'emmener là-bas », a-t-elle dit d'un ton sec. Jeffry, sous le poids de la situation, a fouillé dans sa poche et en a sorti une carte. « Madisyn, à ton retour, écoute tes parents. Ce sont des fermiers, certes... mais ils sont bons, ce sont des gens simples. Tu devrais les aider. » Madisyn a regardé la carte offerte avec ses beaux yeux, son expression calme. « Chacun a son propre destin à accomplir », a-t-elle répondu tranquillement, en repoussant la carte vers Jeffry. « Mais avant que je ne parte, il faut que les choses soient claires. Jenna, comment es-tu vraiment tombée dans ces escaliers?C'est ta dernière chance de dire la vérité. » Jenna fulminait intérieurement, exaspérée par le calme serein de Madisyn, qui semblait l'élever au-dessus de tout le monde malgré ses origines modestes. Madisyn ne venait pas d'une famille riche! Elle était juste la fille de deux fermiers! « Madisyn, qu'est-ce que tu insinues?Que je me suis jetée dans les escaliers?», a rétorqué Jenna. « Mes jambes, c'est ma vie, elles sont indispensables à ma danse. Pourquoi me blesserais-je?» Au fur et à mesure qu'elle parlait, les émotions de Jenna sont allées crescendo, et elle a fondu en larmes de façon théâtrale, s'effondrant dans les bras de Phyllis. Soudain, Jenna se leva instinctivement à cause d'un vase brisé. Le silence s'est installé dans la pièce et tout le monde, y compris Phyllis et Jeffry, a tourné son regard choqué vers elle. L'agilité soudaine de Jenna a été surprenante ; n'avait-elle pas dit qu'elle ne pouvait pas se tenir debout à cause de ses blessures ? Chapitre 2 Le plus riche de Gemond Se rendant compte de son erreur, Jenna s'est effondrée dans le canapé, s'agrippant à ses jambes avec une détresse exagérée. « Aïe, mes jambes! Elles me font si mal! » La réponse de Jeffry n'était pas de la colère mais une culpabilité dirigée vers Madisyn. « Madisyn, comprends que Jenna est encore très jeune. Ne lui en veux pas... » Madisyn était habituée à entendre ce genre d'excuse trop souvent. « Bien sûr, je ne me vengerais pas si un chien me mordait. Après tout, il apprend ce genre de comportement de ses maîtres, n'est-ce pas?» Avec un dernier ricanement qui a tranché l'air tendu, Madisyn a pris son modeste sac et s'est dirigée vers la porte, d'un pas décidé et inébranlable. Elle ne s'est pas retournée vers la famille qu'elle laissait derrière elle. Le trio qu'elle laissait dans son sillage fulminait de fureur. Dehors, le chauffeur attendait, inconscient de l'agitation qui régnait entre les murs de la maison des Chapman. Depuis le retour de Jenna, le respect du personnel de la maison pour Madisyn s'était considérablement dégradé ; même le chauffeur ne l'avait pas saluée comme il se devait lorsqu'elle s'était approchée. Ignorant sa présence, Madisyn est passée devant lui, la posture droite et résolue. Le chauffeur, la rattrapant avec un soupçon d'urgence dans ses pas, a appelé : « Madisyn, on m'a dit de te conduire à ta destination. » Madisyn s'est arrêtée, se tournant légèrement pour donner sa réponse, son ton glacial : « Pas la peine. À partir de maintenant, je ne veux plus rien avoir à faire avec la famille Chapman. » Sur ces derniers mots, elle a hélé un taxi et a indiqué au chauffeur l'adresse que Jeffry lui avait envoyée sur son téléphone. La destination était un village humble et délabré, loin de l'opulence qu'elle avait connue. En arrivant, elle a remarqué l'état de délabrement de la maison de ses parents biologiques, l'air rempli de cris étouffés qui lui ont serré le cœur. En entrant, elle a vu beaucoup de monde. Le contraste était saisissant. Un homme vêtu d'un costume propre et élégant, entouré de gardes du corps, se tenait devant un couple en pleurs, vêtu d'un simple costume de paysan. Alors que Madisyn contemplait ce tableau surréaliste, l'homme s'est retourné, les yeux remplis de rouge et d'incrédulité. Il s'est précipité vers elle, les bras grands ouverts. « Ma fille, c'est bien toi! Je ne peux pas croire que tu sois vraiment vivante! » La voix de l'homme grand et imposant s'est brisée sous le coup de l'émotion. Madisyn est restée bouche bée. Qui était cet homme et pourquoi agissait-il de la sorte ? Madisyn a absorbé les regards larmoyants du couple de paysans devant elle. Sa voix, tremblante de confusion, a finalement rompu le silence. « Maman, papa, qu'est-ce qui se passe?» Le fermier a soupiré lourdement, sa voix étant fatiguée par le poids de vérités inavouées. « Madisyn, nous ne sommes pas tes véritables parents. Jenna est la fille légitime des Chapman, mais toi, tu n'es pas la nôtre. Notre bébé est mort-né. » Il a marqué une pause, faisant un geste vers l'homme bien habillé. « Cet homme est ton vrai père. » Madisyn a regardé l'étranger, notant les similitudes indéniables entre leurs traits. L'homme a sorti un document de sa mallette, sa main tremblant légèrement. « Madisyn, quand je t'ai vue pour la première fois à l'hôpital, quelque chose en toi m'a interpellé, même si je l'ai écarté à ce moment-là », a-t-il expliqué, la voix étranglée par l'émotion. « Après avoir entendu parler des retrouvailles des Chapman avec leur vraie fille, j'ai voulu savoir s'il n'y avait pas eu une erreur. Ce test de paternité a confirmé mes soupçons. Tu es bien ma fille. » En prenant le rapport, Madisyn a vu noir sur blanc la preuve indéniable. D'ailleurs, même sans cela, leur ressemblance en disait long. La réponse de la jeune femme était un silence rempli de pensées tumultueuses. Cette révélation, ce nouveau rebondissement dans son récit déjà complexe, l'a submergée. L'homme a continué : « C'est beaucoup de choses à assimiler, je sais. Mais voici la vérité. La nuit de ta naissance, une erreur tragique s'est produite au sein de l'hôpital. À cause de la négligence d'une infirmière, trois familles ont vu leurs vies s'entremêler sans le savoir. L'enfant de ce couple a été déclaré mort-né et nous a été remis par erreur, tu as fini chez les Chapman, et Jenna a été amenée ici. » « Ta mère et moi étions dévastés, pensant que nous t'avions perdue », a-t-il ajouté, les yeux humides. « Tu ne peux pas savoir à quel point cela a affecté ta mère. Elle attend anxieusement à l'hôtel, espérant enfin te rencontrer. » Touchée par sa sincérité, Madisyn a hoché lentement la tête, son regard se portant à nouveau sur les fermiers. La voix de l'homme en costume s'est adoucie lorsqu'il a promis : « Tout cela n'était qu'un accident. Ils sont eux aussi des victimes. J'ai l'intention de leur offrir une compensation pour leur perte. » Le fermier a fait un signe de la main dédaigneux, mais sa voix est restée ferme. « Nous n'avons pas besoin de compensation, la vérité nous suffit. » Il y avait dans la voix du fermier une pointe de lassitude mêlée à une subtile désillusion. Sa relation avec Jenna, la fille que sa femme et lui avaient élevée comme leur propre fille, s'était détériorée après qu'elle avait retrouvé sa famille biologique ; elle avait cessé toute communication avec eux. « Vous devriez rentrer chez vous maintenant. Votre famille sera enfin réunie, ne perdez pas votre temps ici », a-t-il dit, son expression mêlant tristesse et détachement, tandis qu'il guidait Madisyn et l'homme en costume vers la porte. Madisyn a suivi l'homme en costume jusqu'à une rutilante Rolls-Royce garée sur le trottoir. L'opulence du véhicule contrastait fortement avec la modeste maison dont elle venait de sortir. « Madisyn, moi c'est Glenn Johns, ton père. À partir de maintenant, je suis là pour toi ; n'hésite pas à me demander ce dont tu as besoin », a dit l'homme en costume, d'une voix douce mais ferme. La prise de conscience s'est faite lentement : Glenn Johns n'était pas seulement un homme riche, il était le PDG du Groupe Johns, l'homme le plus riche de Gemond. Les implications de sa nouvelle lignée ont commencé à s'installer, lourdes et profondes. Madisyn a acquiescé lentement. L'Hôtel d'Alpenglow était le plus luxueux de Gemond. Jenna, vêtue d'une robe Chanel fluide, incarnait l'élégance lorsqu'elle est entrée dans le grand hall d'entrée avec ses parents. L'occasion était capitale ; Phyllis venait d'apprendre que Lynda Johns, vice-présidente de l'Association Nationale de Danse et juge de la compétition nationale, était en ville. Phyllis avait vite compris que le fait d'être sous la tutelle de Lynda pouvait permettre à Jenna de remporter le championnat. Dans cette optique, elle avait fait habiller Jenna de ses plus beaux atours et l'avait emmenée en vitesse à l'hôtel. Mais à leur arrivée, une surprise les attendait. De l'autre côté du hall, Madisyn se tenait debout, habillée simplement d'un T-shirt et d'un jean, mais elle se comportait avec une grâce posée qui semblait attirer les regards. À côté d'elle se trouvait un homme en costume, dont la présence était impressionnante, même si Phyllis ne voyait pas les traits de celui-ci. « Madisyn?Qu'est-ce qu'elle fait ici?», a murmuré Phyllis sous sa respiration, son ton mêlant confusion et agacement. Chapitre 3 Sa vraie famille « La nouvelle de l'arrivée de Mme Johns a sans doute été divulguée », a déclaré Jenna avec une façade d'innocence, sa voix étant basse et teintée de curiosité. « On dirait que Madisyn veut aussi apprendre de Mme Johns qui ne sait peut-être pas encore que Madisyn a été chassée de chez nous. On dirait que nous pourrions toutes les deux finir par devenir ses élèves! » Le visage de Phyllis s'est assombri d'inquiétude aux paroles de Jenna. Elle s'est précipitée, son intention étant claire : intercepter Madisyn avant qu'elle n'ait pu établir des relations influentes. Mais Madisyn se dirigeait déjà rapidement vers la Salle d'Émeraude, la salle la plus exclusive et la plus privée de l'hôtel. Phyllis est restée perplexe. Pourquoi Madisyn se rendrait-elle dans la Salle d'Émeraude ? Jenna, rattrapée par son retard, a partagé la surprise de sa mère. « Maman, cette salle n'est pas ouverte à tout le monde. On dirait que Madisyn a plus de contacts qu'on ne le pensait. Elle doit avoir des amis très impressionnants. » « Quel genre d'amis pourrait-elle bien avoir?», a marmonné Phyllis avec amertume, son esprit s'emballant avec des hypothèses défavorables. Le dégoût l'a momentanément envahie alors que Phyllis était aux prises avec ces pensées, mais elle n'a pas eu le temps de s'y attarder. Avec un sentiment d'urgence, elle a sorti son téléphone et a appelé Lynda. « Toutes mes excuses, je suis en train de traiter une affaire urgente. » La voix de Lynda était détachée et vive au téléphone avant qu'elle ne mette fin à l'appel. Jenna étant accablée par le découragement, son moral a chuté et elle s'est masqué le visage avec ses mains, des larmes coulant entre ses doigts. Jeffry l'a enlacée, sa voix empreinte d'une douce assurance. « Jenna, ne t'inquiète pas. Nous aurons d'autres occasions. Nous trouverons un autre moyen. » Pendant ce temps, Lynda a reposé son téléphone sur le coussin à côté d'elle. Son frère Glenn avait organisé une réunion de famille immédiate après la découverte de sa fille perdue de vue depuis longtemps. « Madisyn a dû traverser beaucoup d'épreuves au fil des ans », a déclaré Kristine Johns, assise élégamment à côté de Lynda. Elle avait des traits remarquables, un maquillage exquis et était habillée d'une robe luxueuse. Bien qu'elle renvoie l'image d'une dame raffinée, son expression trahissait une profonde inquiétude. Lynda a répondu pensivement : « J'ai entendu dire que son ancienne famille l'avait bien traitée. Elle n'a peut-être pas été confrontée aux difficultés que nous imaginons. » La réponse de Kristine était empreinte de conviction. « Il est essentiel que nous lui apportions notre chaleur et notre soutien. » Lynda a caressé affectueusement la tête de Kristine, fière du bon caractère de son élève. Cette dernière avait été adoptée par la famille Johns. L'accueil qu'elle a réservé à Madisyn a mis en évidence son esprit généreux et sa gentillesse. Elle n'avait pas peur que le retour de Madisyn menace son statut. Dans un coin, Elaine Johns était assise tranquillement, le regard fixé sur la porte, impatiente et dans l'expectative. Kristine a perçu l'intensité du regard d'Elaine et s'est sentie mal à l'aise. Enfin, la porte s'est ouverte, la jeune femme qui entrait était magnifique, ses traits exquis et distants reflétant ceux d'Elaine de manière suffisamment frappante pour affirmer leur parenté. Kristine a ressenti un vide inexplicable à cette vue. Elaine, incapable de contenir ses émotions plus longtemps, s'est élancée en avant. « Ma fille! », s'est-elle exclamée en serrant Madisyn dans ses bras, ses larmes coulant à flots. Madisyn est restée momentanément abasourdie par l'intensité de l'accueil, ses mains tapotant avec hésitation le dos d'Elaine. Elle sentait naître en elle une nouvelle chaleur, une chaleur familiale. C'était donc ça, avoir une famille aimante. « Laisse Madisyn s'asseoir d'abord », a dit Glenn d'une voix douce. Alors qu'ils s'installaient dans le canapé, Elaine s'est accrochée à Madisyn, essayant de stabiliser sa voix à travers ses larmes. « Madisyn, je suis désolée qu'il nous ait fallu autant de temps pour te retrouver. Tu as dû endurer tellement de choses. » « Je... Ça va, ça va. Je vais bien. » Les larmes d'Elaine, chaudes et sincères, ont coulé sur la main de Madisyn, laissant celle-ci quelque peu désemparée. Touchée par une telle démonstration de sincérité, elle a gentiment rassuré Elaine : « Ne pleure pas, maman. Nous sommes ensemble maintenant. » Le terme « maman » a semblé susciter une joie profonde chez Elaine, dont la voix s'est mise à trembler lorsqu'elle a répondu : « Oui, tu es de retour. Et je promets de tout arranger. » Glenn a observé l'échange avec un sourire radieux, son impatience étant palpable lorsqu'il a regardé Madisyn. Sentant le poids de son regard, la jeune femme s'est tournée vers lui. « Hum... Papa. » « Nous sommes si heureux d'être réunis avec toi, ma Madisyn. » Glenn rayonnait, son visage s'illuminant de bonheur, une expression rare de pure joie. « Laisse-moi te présenter à notre famille. Voici ta tante Lynda. » Lynda a observé Madisyn, lui adressant un léger signe de tête en guise de reconnaissance. Madisyn lui a rendu le geste avec une chaleur polie. Puis c'était au tour de Kristine. Le sourire de celle-ci était radieux lorsqu'elle s'est adressée à Madisyn. « J'attendais depuis si longtemps de pouvoir enfin le dire ; j'ai maintenant une sœur dont je peux me vanter. » Elaine est intervenue, la voix teintée d'une pointe d'hésitation : « Voici Kristine. Son père était un ami proche de ton père. Kristine a perdu ses parents quand elle était enfant, et nous l'avons recueillie. Si cela te met mal à l'aise... » « Ce n'est pas grave. » Madisyn l'a interrompue doucement, comprenant ce qu'elle voulait dire. « Tu as aussi trois frères, mais ils ne sont pas là pour l'instant. Nous ferons en sorte que tu les rencontres plus tard! » Elaine a continué, un sourire illuminant son visage alors qu'elle observait le hochement de tête de Madisyn qui acceptait. Glenn a pris son téléphone. « Ça a sans doute été dur pour toi pendant toutes ces années, Madisyn. Commençons par échanger nos numéros », a-t-il suggéré. Elaine s'est empressée de lui emboîter le pas en sortant aussi son téléphone. « Échange ton numéro avec moi aussi », a-t-elle ajouté avec empressement. Après que Madisyn a échangé ses numéros avec eux, son téléphone a bourdonné de deux notifications. Son père lui avait envoyé dix millions de dollars par le biais de Venmo, et sa mère avait fait de même. Glenn a souri, sa voix empreinte d'une générosité désinvolte. « Voici un peu d'argent de poche de la part de maman et papa. Si ce n'est pas assez pour toi, fais-le-moi savoir. » La chaleur d'Elaine n'a pas faibli. « Et j'ai choisi des vêtements pour toi. Tu pourras les essayer quand nous rentrerons à la maison! » Ce tourbillon de générosité n'était pas familier à Madisyn, mais il lui apportait une chaleur qu'elle n'avait jamais connue. Mais Kristine se sentait à la fois mal à l'aise et choquée. Glenn et Elaine venaient de transférer en toute décontraction vingt millions de dollars à Madisyn, une somme qui éclipsait sa propre allocation mensuelle, relativement modeste. Était-ce parce que Madisyn était leur enfant biologique et qu'elle avait été adoptée ? Chapitre 4 Son frère Pendant tout le repas, Elaine et Glenn se sont relayés pour déposer de la nourriture dans l'assiette de Madisyn, la nourriture empilée ressemblant à une petite montagne. Lorsque Madisyn a tout fini, son estomac était plein. C'était un véritable flot d'affection, inédit et réconfortant, qui s'exprimait à travers chaque plat offert par ses parents. La sonnerie soudaine du téléphone de Glenn a coupé court à ce moment. Il a jeté un coup d'œil à l'identifiant de l'appelant et un large sourire s'est dessiné sur son visage. « Madisyn, c'est l'un de tes frères aînés qui est en ligne, le plus jeune d'entre eux. Il est impatient de te rencontrer. » Il a répondu à l'appel vidéo, et une voix débordante d'enthousiasme s'est fait entendre. « Tu l'as retrouvée?J'ai hâte de la voir! » Glenn a jeté un coup d'œil à Madisyn, qui a fait un timide signe de tête, ce qui a incité Glenn à orienter le téléphone vers elle. « La voilà, ta petite sœur, Madisyn. » « Ouais, on est vraiment de la même famille! » Le visage à l'écran s'est illuminé d'un sourire malicieux. Le cœur de Madisyn a sauté un battement lorsqu'elle a reconnu Waylon, une célèbre star de cinéma lauréate d'un prix. En un instant, son univers s'est élargi, ses liens familiaux s'étant étendus à des domaines qu'elle n'avait jamais imaginés. « Salut », a dit Madisyn, sa voix n'étant qu'un doux chuchotement. L'excitation de Waylon Johns a traversé le téléphone. « Madisyn, je suis coincé sur le plateau en ce moment, donc je ne peux pas revenir, mais je t'enverrai bientôt quelque chose de spécial! » Son affection était évidente. Malgré leur lien biologique récemment découvert, la chaleur de Waylon était authentique et immédiate. Waylon et ses frères espéraient depuis longtemps avoir une petite sœur. Ils avaient bien Kristine, mais elle avait été adoptée par leurs parents alors qu'elle n'était plus un bébé, et elle n'était pas liée à eux par le sang, ce qui faisait qu'ils n'étaient pas si proches. Waylon s'est alors tourné vers l'homme noble et distant qui se trouvait à ses côtés. « Andrew, voici ma sœur. N'est-elle pas adorable?» Andrew Klein, connu pour sa réserve et sa prestance, a jeté un coup d'œil à l'écran. Dès qu'il a vu la jeune fille sur l'écran, son regard jusqu'alors décontracté s'est instantanément figé. Les longs cheveux souples de Madisyn descendaient sur ses épaules et ses traits délicats, qui reflétaient remarquablement les traits de la famille Johns, étaient très séduisants. Ses yeux ambrés, empreints d'un soupçon de paresse et d'indifférence, semblaient apaiser quiconque entrait en contact avec sa vue. Les yeux d'Andrew étaient profonds. Madisyn est restée calme pendant l'appel vidéo, mais la réaction de Kristine a été moins contrôlée. À la mention de « Andrew », le corps de cette dernière s'est raidi, ses yeux s'étant fixés sur l'écran où Andrew apparaissait plus frappant que jamais. Son attitude distante lui a fait soupçonner qu'il n'accorderait pas beaucoup d'attention à Madisyn. « Salut. » La salutation d'Andrew était brève, sa voix basse. Kristine a ressenti un malaise, ses ongles s'enfonçant dans sa paume. Elle s'est rassurée silencieusement en se disant que le salut d'Andrew n'était qu'une formalité. Madisyn a répondu par un hochement de tête poli, son attitude étant calme et détachée. Waylon a continué à bavarder au téléphone avec Madisyn jusqu'à ce que Glenn intervienne, lui rappelant de ne pas priver Madisyn de son repas. Même si son père lui a raccroché au nez, Waylon était visiblement ravi, se retournant vers Andrew avec un sourire. « C'est ma petite sœur perdue de vue depuis longtemps. N'est-elle pas adorable?Il faut que je finisse vite et que j'aille la retrouver. » Il lui a ensuite lancé une invitation décontractée. « Andrew, tu veux venir avec moi?» Il savait qu'Andrew évitait généralement de se rendre à la résidence de la famille Johns en raison de l'affection manifeste de Kristine. Il y avait eu un ancien arrangement concernant un mariage potentiel entre la famille Johns et la famille Klein, mais il s'agissait simplement d'un accord verbal conclu par les aînés. Les Klein, une famille importante de la ville d'Ansport, étaient bien supérieure en statut et en influence aux Johns de Gemond, et Kristine semblait encore plus délirante lorsqu'elle s'accrochait à l'idée d'épouser Andrew. Andrew, le regard intense et distant, lui a répondu nonchalamment : « Bien sûr, ça fait un moment que je n'ai pas vu tes parents. » Waylon a cligné des yeux, décontenancé par l'acceptation inattendue d'Andrew. Était-il vraiment sérieux ? Chapitre 5 La sotte arrogante À la fin du repas, tous les membres de la famille Johns se sont dirigés vers leur vaste manoir, qui éclipsait la villa plus simple de la famille Chapman, tant par son ampleur que par sa splendeur. La propriété dégageait une élégance royale, à l'image d'un château par sa grandeur. Elaine a impatiemment escorté Madisyn à travers les vastes couloirs jusqu'à une chambre spécialement préparée. La chambre était une véritable vision de la grâce féminine, décorée de teintes délicates et d'ornements bien pensés, qui rendaient Madisyn muette à cause de son ambiance trop féminine. Au milieu de cette retraite enchanteresse, Elaine a regardé Madisyn avec des yeux pleins d'attente et lui a demandé doucement : « Madisyn, est-ce que c'est à ton goût?» « Oui, j'adore », a répondu Madisyn, la voix teintée d'un soupçon d'impuissance. Elaine était ravie et lui a serré la main avec douceur. « C'est très agréable! Si tu as besoin de quoi que ce soit, tu n'as qu'à me le dire », a-t-elle dit, pétillante de joie. « Maintenant, laisse-moi te montrer la garde-robe que ton père et moi avons choisie pour toi! » Elaine a ouvert les portes de l'armoire d'un geste majestueux. Les yeux de Madisyn se sont écarquillés devant la multitude de robes exquises et opulentes qui scintillaient sous l'éclairage tamisé. « Ce n'est que le début. Il y en a d'autres qui arriveront demain », a annoncé Elaine. « Merci, maman, mais n'est-ce pas un peu trop?», a demandé Madisyn. Elaine a éclaté de rire, écartant l'inquiétude. « Oh, jamais! Une fille n'a jamais trop de robes. Cet après-midi, nous allons faire du shopping pour que tu puisses ajouter tout ce qui te plaira! », a-t-elle déclaré avec un sourire généreux. Madisyn, bien que dépassée, a ressenti une profonde chaleur dans les gestes qui l'entouraient. Elaine avait l'intention d'attendre quelques jours avant de changer le nom de Madisyn. Mais celle-ci, sentant l'amour sincère d'Elaine et de Glenn, ne voyait aucune raison d'attendre. L'après-midi même, ils se sont rendus à la mairie locale, où Madisyn a officiellement adopté le nom de famille Johns, devenant Madisyn Johns. Une fois les formalités légales accomplies, Elaine a serré la main de Madisyn, la voix pleine d'excitation. « Chérie, allons faire du shopping et voyons ce qui attire ton attention. » Glenn les a observées d'un regard tendre, avec du regret dans le ton. « Amusez-vous bien toutes les deux. J'ai du travail cet après-midi et je ne peux pas vous accompagner. Voilà dix millions, faites-vous plaisir, peu importe ce que vous trouverez. » S'adaptant au style de vie fastueux de ses parents, Madisyn a remercié Glenn et a pris la généreuse somme. Il lui a tapoté la tête avec amour, ses yeux débordant d'affection paternelle. Le Mall de Moonshine était le centre commercial de luxe le mieux classé de Gemond. Elaine a conduit Madisyn à la boutique chic de Chanel, les yeux brillants d'excitation alors qu'elle imaginait sa fille dans chaque pièce. Rapidement, elle a choisi une collection de vêtements. « Chérie, essaie-les. S'ils te conviennent, nous les prendrons tous. » Madisyn, qui se sentait un peu dépassée, a acquiescé et a rassemblé les vêtements. Alors qu'elle se dirigeait vers la cabine d'essayage, elle a remarqué que Phyllis et Jenna s'approchaient. Jenna, manifestement de mauvaise humeur, a été amenée par Phyllis pour se livrer à une thérapie de shopping. Sa surprise de voir Madisyn était évidente. « Madisyn! », s'est-elle exclamée, sa voix résonnant d'incrédulité. Elaine, qui s'est retournée à la voix, a reconnu le couple instantanément. Elle s'est radoucie, connaissant le rôle important de la famille Chapman dans l'éducation de Madisyn. Pour rendre la pareille, Glenn avait déjà accepté de travailler avec l'entreprise de la famille Chapman, et il était retourné à l'entreprise un peu plus tôt pour rencontrer Jeffry et discuter de la coopération. Alors qu'Elaine préparait un accueil chaleureux, prévoyant même de payer les courses de Phyllis et de Jenna en signe de bonne volonté, le ton de cette dernière a changé brusquement. « Madisyn, que fais-tu ici?Nous sommes dans une boutique Chanel. Est-ce que tu peux te permettre quoi que ce soit?» Phyllis a regardé attentivement Madisyn, son visage s'assombrissant au fur et à mesure qu'elle se souvenait de la scène à laquelle elle avait assisté à l'Hôtel d'Alpenglow plus tôt dans la journée. « Madisyn, pourquoi tu n'es pas avec tes parents pauvres?Tu achètes des produits de luxe ici, où as-tu trouvé cet argent?» Madisyn, le visage figé dans un masque de détachement glacial, a répondu sans la moindre chaleur : « Mes affaires ne vous regardent plus. » L'opinion de Madisyn sur la famille Chapman a pris forme à ce moment-là, reflétant des années de loyauté non réciproque. Elle avait élevé leur modeste entreprise au rang de centrale cotée en bourse, pensant qu'elle avait remboursé la dette de gratitude pour l'avoir élevée. Pourtant, les Chapman n'étaient pas conscients de son aide. L'expression d'Elaine est devenue sévère alors qu'elle absorbait la dureté des mots de Phyllis. La famille qu'elle avait imaginée comme faisant partie du passé de Madisyn était loin de la réalité qui se présentait à elle. Ils traitaient Madisyn non pas avec une attention familiale, mais avec une franche hostilité. « Excusez-moi, j'ai cru comprendre que cette jeune femme était autrefois une fille pour vous, mais pourquoi la traitez-vous ainsi maintenant?», est intervenue Elaine, incapable de retenir sa consternation. Avec un public maintenant présent, Phyllis a expiré profondément, son visage étant un masque de résignation douloureuse. « En effet, elle était une fille pour moi autrefois. Mais je dois vous avertir, madame, de ne pas vous laisser abuser par sa façade. Elle a proféré de nombreux mensonges et a même volé de l'argent à notre famille. C'est une honte! » Elle a poursuivi, la voix chargée d'une feinte détresse : « Ma déception a été profonde et je n'ai eu d'autre choix que de l'éloigner de notre famille, malgré les années que nous avons passées à l'élever. » Phyllis était déterminée à dépeindre Madisyn sous le pire jour possible, en s'assurant qu'aucune dame fortunée ne penserait du bien de Madisyn, de peur que le bruit ne se répande qu'elle a été trop sévère avec cette fausse fille. Pour rendre ses paroles plus convaincantes, elle s'est même tamponné les yeux, simulant des larmes pour souligner son prétendu désespoir. Phyllis était en train de la discréditer devant sa propre mère. L'expression de Madisyn s'est durcie, une étincelle dangereuse s'allumant dans son regard lorsqu... ...... ==== Madisyn a découvert avec stupeur qu'elle n'était pas l'enfant biologique de ses parents. À cause des manigances de la vraie fille, elle a été mise à la porte et est devenue la risée de tous. Alors qu'on la croyait issue d'une famille de paysans, Madisyn a découvert que son vrai père était l'homme le plus riche de la ville et que ses frères étaient des personnalités renommées dans leur domaine respectif. Ils la couvraient d'amour, avant d'apprendre que Madisyn avait sa propre entreprise florissante... Que se passe-t-il ensuite? Le nombre de chapitres affichés est limité. Appuyez sur le bouton ci-dessous pour installer notre application et lire les chapitres suivants. 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2,515,193	/src/Template/Ads/index.ctp (line 281) '{"alias":2515189}'	Yes	2024-11-23 18:27	active	1912	Seafood, Waders, Beer	Enter to Win $2500 in MT Prizes 🇺🇸	LEARN_MORE	https://peelersseafood.webflow.io/montana-giveaway	Peelers Wild Alaska Seafood	https://www.facebook.com/61554224407118/	1,887	1969-12-31 18:00	Learn More	peelersseafood.com	CAROUSEL	Enter to Win $2500 in MT Prizes 🇺🇸	https://peelersseafood.webflow.io/montana-giveaway?utm_source=Meta&utm_medium=PaidSocial&utm_campaign=DistMTG	1969-12-31 18:00	https://scontent-iad3-2.xx.fbcdn.net/v/t39.35426-6/468211704_9647256095290264_1581786484553708467_n.jpg?stp=dst-jpg_s60x60_tt6&_nc_cat=105&ccb=1-7&_nc_sid=c53f8f&_nc_ohc=L_X8Mi48ztMQ7kNvgHPohM7&_nc_zt=14&_nc_ht=scontent-iad3-2.xx&_nc_gid=AHTBW00g4JyPMAfqV7aAuvb&oh=00_AYCiDMktDDHDo1eWjlbYqBf00t7FIxhWRCwBCSUJ6avhPg&oe=67484D6E	PERSON_PROFILE	0	Peelers Wild Alaska Seafood	1969-12-31 18:00	View Edit Delete
2,519,974	/src/Template/Ads/index.ctp (line 281) '{"alias":2519400}'	Yes	2024-11-23 19:37	active	1915	🔞Attention! Do not read in public！👉	"I, Barrett Warren, vow with my life that I'll take no concubine! Carissa Sinclair shall be my one and only!" These were the words that convinced Carissa Sinclair, the daughter of general, to hide her martial talents and forsake her promising future to marry into the crumbling Warren family. Even on their wedding night, when Barrett was abruptly summoned to the battlefield, Carissa never complained. She used her dowry to support the struggling Warren household, waiting faithfully for his return. But she never imagined that when Barrett finally returned, the first thing he would do was marrying his new love... --- At Grace Mansion, Carissa Sinclair stared at the man before her—her husband she had waited for a whole year. Barrett Warren, still in his battle armor, wore an expression of both determination and guilt. "Carissa, the king has issued a royal edict for my marriage to Aurora." he said, his voice steady, " She will be joining our household. There's no question about it." Carissa's eyes clouded with confusion. "The queen dowager has praised General Yates as a model for all women in the kingdom. Would she be willing to be a concubine?" Barrett's eyes flashed with a hint of annoyance. "No, she won’t be a concubine. She’ll be my legal wife, equal to you." "But calling her equal doesn't change the fact that she’s still just a concubine," Carissa said, a soft smile playing on her lips. Barrett frowned. "Why can't you face the reality? Aurora and I fell in love with each other on the battlefield, and we earned this marriage with our glorified victory. In fact, I don’t really need your approval on it." Fell in love? Huh, looks like he is determined in breaking the vow he made a year ago... Carissa's soft smile wiped off by a mocking one, she had once believed Barrett’s victory would earn him a higher rank, freeing her from the burden of supporting the Warren household with her dowry. Yet instead, in exchange for his victory, he only asked the king for another woman's hand, and now he even dared to silence her with his so-called 'glorified victory'... Carissa felt a lump in her throat. Despite her disgust and reluctance, she asked, "What about your parents? Do they agree?" "They do. It was a royal edict, and Aurora is amicable. Mother liked her a lot upon seeing her, even her health seems to be improving." "Improving?" Carissa felt a whirlwind of emotions. "When you went to war, your mother was already gravely ill. I brought in the best physician, managed the estate’s affairs by day, and stayed up nights caring for her. That's how her condition started to improve." "But seeing Aurora has made my mother feel even better," Barrett said earnestly. "I know this is unfair to you, but for the greater good, please be generous enough to welcome Aurora." Carissa lowered her eyes, as if blinking away the tears. But inspected closely, that's actually her sharpened gaze. "Invite General Yates over. I have a few things to ask her." "There's no need," Barrett refused instantly. "Carissa, she’s different from any woman you know. As a general, she’s above household squabbles and wouldn’t want to meet you." Carissa retorted, "What are women I know like? Or tell me, what kind of woman am I to you? Have you forgotten? I'm also the daughter of the Marquis's family. My father and my six brothers sacrificed on the Southern Frontier three years ago-" "That’s them." Barrett interrupted, "You're still a delicate woman suited only for home comforts, while Aurora has no respect for that. Besides, she never holds back her true thoughts. Trust me, you won't want to hear it from her. Also rest assured. Mother has promised me that Aurora will never threaten your control of the household. Carissa, she couldn't care less about those things." “Oh, that's what you and mother think I fear? Losing the control of this household?” Carissa couldn't help but laughing. Little did Barrett know his household had been reduced to a hollow shell - managing it was a hot potato no one else would bear. Over the past year, it was Carissa's dowry alone that kept the Warren family’s life respectable, and this was her reward. “Enough,” Barrett snapped, his patience running thin. “I’ve done my duty by informing you. Your opinion won’t change anything.” As Carissa watched hum storm out, her bitterness deepened. “My lady, my lord has really crossed the line!” Lulu, Carissa’s maid, said, wiping her tears. “Don’t call him that!” Carissa gave her a stern look. “We never consummated the marriage. He’s not your lord. Now go fetch my dowry list.” “Why the dowry list?” Lulu asked, puzzled. Carissa tapped her on the forehead. “Silly girl, we need to reckon everything before we leave.” Lulu gasped. “Leave? But where can we go? To the Northwatch Estate?” Suddenly Lulu held her tongue, aware that she had touched the sensitive subject. She spared Carissa a guilty look, "I'll get the list now, my lady." Upon the mention of Northwatch Estate, the always restrained Carissa finally let her tears fall. When she was fifteen, her father, the Marquis of Northwatch, had sacrificed his life on the battlefield. Then, just six months ago, her entire family at the Northwatch Estate was brutally slaughtered — assassins rumored to be spies from the enemy nation, Westhaven. She rushed back after getting the news, only to find the dismembered bodies of her mother and grandmother. Even her youngest nephew, two years old, didn't escape death, neither. Now, she was the lone survivor of the marquis' family, the idea of restoring her family’s former glory seemed impossible—at least to outsiders. After all, she was presented mostly as a delicate, fragile woman, while Aurora Taytes had just made herself the first female general in history. It's only natural that the Warren family was more than happy to agree to the marriage. Yet, unbeknownst to the world, Carissa's martial talent was never beneath her father and brothers. If given a chance on the battlefield, she would definitely outshine Aurora Taytes, perhaps a million times more... Just then, Lulu had brought over the dowry list, "My lady, this year alone, you've spent over six thousand silver coins supporting the household. However, the shops, houses, and estates remain untouched. All the bank savings, along with the property deeds and land titles your mother left, are locked up in the chest." "I see." Carisse's gaze lingered on the list with melancholy. Her mother had given her such a substantial dowry, fearing she might face hardship in her husband's home. Yet now here she was. The Warren family had disregarded all her effort, and Barrett had even broken his vow to take no concubine - the very promise that led her mother to choose him over more eligible suitors, despite the Warren family’s fall from grace. 'Was this really the life mother wanted me to have?' It took Carissa no time to made up her mind. “Lulu, get prepared. There's somewhere we need to go tomorrow.” ... Early the next morning, Carissa and Lulu boarded a carriage, heading straight for the royal palace. It was noon by the time they arrived. Under the scorching autumn sun, Carissa and Lulu stood like statues in front of the palace gates. They waited for a full hour, but no one came to let them in. In the palace's study, Derek Walker had already reported Carissa’s arrival to the king three times. “Your Majesty, Mrs. Warren is still waiting outside the palace gates,” he repeated. The king, Salvador Quinton, set aside the document he was reading and rubbed his temples. “I can’t summon her in. The edict has been issued, and can't be taken back. Tell her to go home.” “The guards tried to persuade her, but she refused to leave. She’s been standing there for over an hour without moving.” Salvador felt a pang of guilt. “Barrett requested the marriage as a reward for his military service. I didn’t want to agree, either, but not granting it would embarrass both him and General Yates. They have after all won a big war.” “Your Majesty, when it comes to military achievements, no one can compare to the Marquis of Northwatch,” Derek countered. Salvador thought of Hector Sinclair, the Marquis of Northwatch. When Salvador was a crown prince who had recently joined the military, it was Hector who had guided him. Back then, he had also known Carissa when she was only a cute kid. Salvador himself had fought a bloody path to the throne, paved with death. He understood the struggles of military officers, so when Barrett requested marriage as a reward, Salvador had hesitated but eventually agreed. But Derek was right. In terms of military merit, Barrett and Aurora were far inferior to Hector Sinclair. “Alright, let her in. If she agrees to this marriage, I’ll grant her whatever she wants, even if it's a noble title or an official rank,” said Salvador. Derek breathed a sigh of relief. “As always, you're wise, Your Majesty!” ... Carissa knelt in the study with her head bowed. Recalling that Carissa was now the only one left in the Sinclair family, Salvador felt nothing but pity for her. "Rise and speak," he commanded. Carissa bowed deeply with her hands clasped. "Your Majesty, I know it's presumptuous of me to seek an audience today. But I also wish to implore for your grace." "Carissa Sinclair, I have already issued the edict of marriage. It's impossible to revoke it," Salvador said. Carissa shook her head gently. "Your Majesty, I'm not imploring you to reverse that edict, but imploring you for another edict - an amicable divorce with General Warren." The young king was taken aback. "Divorce? You want a divorce?" Carissa nodded her head firmly. She was never someone to pester some man. If Barret Warren loved Aurora Yates so much, then she would let him go. What she needed now was a single edict for an amicable divorce, so she could take away all her dowry and get rid of the despicable Warren family for good, dignified and head high...	LEARN_MORE	https://shgjfh.com/market/meganovel/13?lpid=13831&	Random Reading	https://www.facebook.com/61559743679549/	320	1969-12-31 18:00	Learn More	shgjfh.com	DCO		https://shgjfh.com/market/meganovel/13?lpid=13831&utm_campaign={{campaign.name}}&utm_content={{campaign.id}}&adset_name={{adset.name}}&adset_id={{adset.id}}&ad_id={{ad.id}}&ad_name={{ad.name}}&placement={{placement}}	1969-12-31 18:00	https://scontent-iad3-2.xx.fbcdn.net/v/t39.35426-6/464213855_1239677610584138_6061898124323659690_n.jpg?stp=dst-jpg_s60x60&_nc_cat=100&ccb=1-7&_nc_sid=c53f8f&_nc_ohc=xcpdJI0_eMoQ7kNvgGtb99C&_nc_zt=14&_nc_ht=scontent-iad3-2.xx&_nc_gid=A6vPOCTd9lpWZKWVUYtC7dk&oh=00_AYCUD9Tt-6zqCKQlZYzXc6tNMKHRYz2iTaaMXHvBtTj5Ig&oe=67486CF1	PERSON_PROFILE	0	Random Reading	1969-12-31 18:00	View Edit Delete

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